Interview Marion Bunel (FR)

 Interview Marion Bunel

Première année chez les pros, première victoire. Un exploit dont seuls quelques coureurs peuvent rêver. Marion Bunel l'a réalisé. La jeune coureuse française de 19 ans s'est imposée sur une arrivée en montagne face à des grimpeurs plus que respectables. Pour sa première saison, elle découvre le peloton et ses propres qualités. La coureuse normande pourrait devenir l'un des grands espoirs nationaux du Tour de France dans les années à venir. Cette année, elle goûtera déjà à la passion qui entoure cette course. Apprenez à la connaître dès maintenant. 


Cette année, tu as gagné ta première course chez les élites.Comment était cette journée pour toi?

C’est une journée dont je me souviendrais toute ma vie. Elle était cochée dans mon calendrier depuis longtemps. Avant la course, j’étais concentrée et j’ai essayé d’avoir le plus confiance en moi. Ensuite, il y a eu la course, une émotion incroyable. J’ai beaucoup pensé à ma famille. Une joie immense pour toute l’équipe partagée avec mes coéquipière.


Tu es une bonne grimpeuse. Tu préfères les Montanges longues ou les côtés plus courts ?

Je préfère la montagne et les ascensions qui dépasse les 10 minutes de montée.


Comment as-tu découvert le sport?

Le cyclisme est une passion dans ma famille que je tiens depuis mes arrière-grands-parents qui était marchand marchand de cycles. Mon grand-père a été très bon coureur et mon père aussi. Mes deux sœurs font aussi du vélo.


Quels sont tes objectifs pour la deuxième partie de la saison?

La deuxième partie de saison est plus intéressante avec les courses que j’attends le plus. Le tour de France et le tour de l’avenir !

Quelles nouvelles choses as-tu appris dans les courses du WT cette saison?

Courir avec une oreillette, en équipe. Le déroulement et tactiques de course (les grosses équipes qui imposent un rythme, les arrivées en sprint massif…) . Lorsque je suis sur mon terrain en montagne et que j’essaye d’accrocher les meilleurs, j’en apprends plus sur ce que je suis capable de faire et jusqu’où je peux aller dans l’effort.


Quels sont tes plus grands intérêts en dehors du cyclisme?

Ma famille. Les activités en pleine air. J’aime beaucoup les marches, les trails, la pêche en mer ! J’aime beaucoup l’histoire aussi.


Tu voudrais améliorer encore quel point faible?

Peut être la tactique mais cela viendra avec l’expérience . Les erreurs que je fais là seront celles que je ne ferai pas sur les prochaines.


Tu es née en Normandie. Comment tu es t’entraîne pour être la bonne grimpeuse que tu es aujourd’hui?

C’est vrai que chez moi il n’y a pas de montagne. Je m’entraîne chez moi à Bernay (routes de l’Eure et du Calvados) et à Caen où je fais mes études. Vers Caen c’est un peu plus vallonné avec la Suisse Normande. Lors de mes entraînements je n’esquive pas les bosses et certaines j’essaye d’en avoir un maximumMaintenant j’ai la chance de me rendre un peu plus régulièrement à la montagne pour m’entraîner.


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